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Voici une expérience oubliée que Pasteur a réalisée : Il a inoculé le choléra à des poules.
La moitié a eu les pattes plongées quelque temps dans l’eau froide pendant que l’autre moitié a eu les pattes plongées dans l’eau chaude.
Les premières ont toutes eu le choléra et sont mortes, les secondes n’ont eu aucun trouble.


Que s’est-il passé
?
 
Le Docteur Alexandre Salmanoff l’explique dans son ouvrage (nouvelle édition Médavi) "Les Mille Chemins de la guérison".

Le bain de pieds froid provoque la stase veineuse

Le bain de pieds froid, chez l'homme, est toujours suivi par une stase veineuse (c'est-à-dire la stagnation du sang dans les veines). La stase veineuse génère l’augmentation du volume du sang veineux et, par voie de conséquence, la diminution du volume du sang artériel.
Or, la diminution du volume du sang artériel entraîne la diminution du volume d’oxygène apporté aux tissus de l’organisme. A cause de ce manque d’oxygène sanguin (hypoxémie), les déchets et les substances nocives qui auraient dû être brûlés s’accumulent dans le sang, dans la lymphe et dans les liquides extracellulaires.


Le bain de pieds chaud favorise l'élimination des déchets
En revanche, le bain de pieds chaud augmente l’apport d’oxygène aux tissus et aux organes, et favorise l’élimination de tous les déchets. C’est le même principe qui guérit différentes infections graves par des enveloppements chauds et humides du thorax et par des bains hyperthermiques (fièvre artificielle).


La chaleur apportée par les enveloppements et par les bains :

•Organise l’ouverture des innombrables capillaires cutanés fermés ;
•Libère l’organisme malade de la stase veineuse ;
•Détruit la flore microbienne pathogène ;
•Désagrège et élimine les foyers nécrotiques
.


Les phagocytes, les précipitines, les agglutines, les lysines ‒ qui sont toujours présentes dans le plasma sanguin ‒ assurent alors le nettoyage complet du sang, de la lymphe et des liquides de l’organisme.

La stase veineuse fait le lit des maladies infectieuses

Si la stase veineuse s’installe, elle s’accompagne d’une diminution de l’apport d’oxygène et les conditions nécessaires à la formation d’une nécrose se trouvent réunies.


C’est seulement dans ces conditions préalables de nécrose que l’invasion et la prolifération des microbes deviennent possibles. Les bactériologistes considèrent l’invasion des microbes virulents comme étant la cause première des infections ; mais ils se trompent, sans stase veineuse préalable, sans nécrotisation des amas cellulaires, l’infection est impensable.
À noter que la prolifération et l’invasion des microbes qui vivent normalement dans les voies respiratoires et sur la peau ne deviennent possibles qu’après un certain stade d’hypoxémie et un certain degré d’intoxication par le CO2.
Les microbes ne s’attaquent qu’aux cellules souffrantes ou mortes.


La stase veineuse favorise aussi "l'étouffement" de l'organisme
La stase veineuse est toujours accompagnée, on l'a vu, de la diminution du volume du sang artériel et de la réduction massive du volume d’oxygène dans le plasma sanguin. L’hypoxémie généralisée (manque d'oxygène) diminue le bilan énergétique de l’organisme, et ralentit toutes les réactions biochimiques.


Par exemple
:


Dans les poumons, l’hypoxémie est accompagnée par l’augmentation du CO2.
Les membranes des veines sont dilatées et perdent leur élasticité.
Les artères coronaires du cœur ne reçoivent pas assez d’oxygène, ainsi que les cellules du myocarde et de l’endocarde. Si la durée de l’hypoxémie est trop prolongée, l’endocardite, la myocardite, l’infarctus du myocarde s’installent.


Dans l’abdomen, la stase veineuse est accompagnée par l’anémie de la peau et du cerveau. Ainsi que la prolifération du tissu conjonctif
La stase veineuse prolongée favorise enfin l’épaississement des membranes des capillaires et la prolifération des cellules du tissu conjonctif. Ce dernier envahit ou remplace les cellules spécialisées
.


Selon les organes atteints, cela donnera :

• dans les reins, une néphrosclérose ;
• dans les poumons, une sclérose pulmonaire ;
• dans le cerveau et la moelle épinière, une sclérose multiple;
• dans la peau, une sclérodermie ;
• dans le foie, une cirrhose
.

Sommes-nous tous menacés par la stase veineuse ?

Chaque fatigue excessive provoque une stase veineuse. Chaque stase veineuse ouvre la porte à l’infection.

Si l’on fait stagner de l’eau ordinaire dans une bouteille pendant quinze jours, on trouvera à sa surface un tapis de moisissure : examinée au microscope, cette moisissure dévoilera une flore microbienne importante.
C’est le même phénomène que reproduit, avec une évidence indiscutable, la stase veineuse.
La stase veineuse généralisée ne se trouve que dans les cadavres. La stase veineuse localisée est compatible avec la vie, mais le ralentissement du courant veineux prédispose à l’infection.



La stase veineuse peut aussi être provoquée par
:

• le refroidissement ;
• le manque d’oxygénation ;
• des nécrotisations locales.

Ses conséquences
:

• l’augmentation massive du CO2 dans les veines ;
• l’augmentation massive du volume du sang veineux et la diminution du volume du sang artériel ;
• la diminution du volume d’oxygène dans les cellules, dans les tissus, dans les organes, et l’augmentation du volume de CO2 dans la totalité de l’organisme. C’est l’hypoxémie et l’intoxication par une trop grande quantité de CO2.

Traitement de base de la stase veineuse


Les bains chauds et hyperthermiques
(ne dépassant jamais 42 °C) sont les moyens les plus puissants pour la suppression de la stase veineuse.


En résumé, prenez des bains très chauds et vous réduirez la stase veineuse.
Et si vous n'avez pas de baignoire, trempez vos jambes dans la douche ou vos coudes dans le lavabo rempli d'eau chaude.
On peut aussi faire des enveloppements ou tout simplement employer une bouillotte.




Exemple du foie

L’application de la bouillotte sur le foie diminue le degré de la stase veineuse dans le foie et dans le territoire irrigué par la veine porte.


Exemple des poumons

Les enveloppements chauds du thorax diminuent et suppriment la stase veineuse dans les poumons, dans la plèvre et dans le myocarde.
Ce remède est souverain au cours de l’infarctus du myocarde (A RETENIR !)

Tous ces enveloppements et bains sont regroupés dans l'ouvrage écrit par Alexandre Salmanoff ("Les 1 000 chemins de la guérison").


Dans son “intégrisme” orgueilleux, la grande médecine, plutôt que d’essayer ces principes simples et peu coûteux, préfère reléguer ces préceptes au rang d’irresponsables fantaisies.
Libre à vous d'essayer puisque cela ne coûte rien - l'hiver avec son lot de petites pathologies vous en donnera certainement l'occasion. Et vous jugerez vous-même.


Source Michel DOGNA

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Abonnée à la lettre de SANTE CORPS ESPRIT, je publie celle de ce mois d’octobre car je la trouve particulièrement instructive. Même si j’admets qu’elle peut choquer certains d’entre vous, je crois qu’il est important de se sentir libre de pouvoir nous faire notre propre opinion. Les sources sont citées pour ceux qui souhaitent approfondir. 

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Comme chaque année, c’est reparti pour un tour avec « octobre rose ».

Tout est fait pour convaincre les femmes récalcitrantes d’aller faire une mammographie tous les deux ans, si elles ont entre 50 et 75 ans.

Un mois entier de propagande dans tous les médias et toutes les régions de France : un peu partout, on organise des fêtes, des animations, des randonnées[1], on recouvre la mairie de rose[2], etc.

Dans la petite commune de Brax, en Lot-et-Garonne, par exemple :
« Du 1er au 6 octobre, la commune s'habille de rose : rond-point de l’entrée du village, centre bourg et mairie. Fabrication et vente de magnets au profit du Comité féminin (4€). Cours de gym «Toutes en rose» organisé par le foyer des jeunes avec tombola. »[3]
Bien sûr, tout ça est plein de « bons sentiments » et chacun pense bien faire.

Des artisans jouent le jeu, comme cette boulangère de Laval qui a créé pour l’occasion « le p’tit nichon », un biscuit en forme de sein[4] :   Même les lycéens sont sollicités, avec des séances de « sensibilisation » à l’hôpital[5].

Évidemment, les grandes marques, toujours à l'affût de marketing, s’engouffrent dans la brèche[6] :
La marque Camaïeu lance une gamme de T-shirts roses en coton bio ;

Birchbox lance un coffret spécial octobre rose, avec sa crème anti-âge ;

Même « engagement » pour Kusmi Tea ou la marque de lingerie Ma p’tite culotte.
Et puis, bien sûr, il y a les messages angoissants, rappelés sur toutes les antennes télé et radio :
Une femme sur huit risque de développer un cancer du sein.
54 000 nouveaux cas détectés en 2015.
12 000 morts du cancer du sein chaque année.
Tout cela, avec un seul objectif : inciter les femmes à se faire dépister.

Pour France 3, par exemple, les femmes qui ne font pas de mammographies systématiques sont des inconscientes :
« Le taux de survie est de 99 % à 5 ans lorsqu'il est détecté à un stade précoce, contre 26 % lorsqu'il est détecté à un stade avancé, ce qui plaide clairement en faveur du dépistage »
Je vais vous dire dans une seconde pourquoi ce chiffre est absurde.

Mais ce qui est intéressant, c’est que beaucoup de femmes ne sont pas dupes, fort heureusement !

Eh oui, malgré cet incroyable matraquage médiatique, les femmes se rebiffent :
« La participation des femmes au dépistage organisé baisse depuis quelques années, tombant même en dessous de 50 % en 2017 ».
De fait, les femmes ne se laissent pas culpabiliser aussi facilement…

…et elles ont bien raison !

Car la vérité n’est pas du tout celle qu’on vous sert sur tous les plateaux de télé !
 
La vérité sur l’intérêt du dépistage
Écoutez bien ce que dit le Dr Cécile Bour, médecin radiologiste :
« Si tous les petits cancers étaient destinés à devenir gros et mortels, un dépistage précoce aurait un intérêt.

Mais il y a différents cas de figure : il y a ceux qui resteront toujours petits et n'évolueront pas, ceux qui vont régresser spontanément, ceux qui vont progresser lentement et pour lesquels un traitement est nécessaire et enfin ceux qui connaissent une évolution fulgurante entre deux mammographies et sont fatals quoi qu'on fasse »[7].

Ce qu’on ne vous dit pas, c’est que la plupart des « cancers » détectés par le dépistage ne sont pas dangereux, ou pas urgents car :
certains régressent spontanément[8] ;et d’autres ne grossissent pas, ou peu[9].
Résultat : le dépistage systématique conduit énormément de femmes à subir inutilement un diagnostic angoissant (« vous avez le cancer »), ou même des traitements lourds comme la chimiothérapie !

Au total, d’après les médecins les plus optimistes, il faudrait dépister 1 000 femmes de plus de 50 ans tous les ans, pour éviter un seul décès par cancer du sein[10][11].

Vous me direz qu’1 vie sur 1 000 de sauvée, c’est déjà très bien !

Mais n’oubliez pas que vous aurez aussi, sur ces 1 000 femmes :
10 femmes environ traitées inutilement (y compris chimiothérapie et ablation du sein pour certaines[12] !)

Et 200 femmes environ qui auront le stress d’une fausse alerte… dont la moitié devront subir une biopsie !
Et surtout, « un décès par cancer du sein évité », cela ne veut pas dire « une vie sauvée ».

Car on peut mourir d’autre chose que d’un cancer du sein dépisté : d’autres cancers, par exemple… ou même des conséquences des traitements inutiles.

Au total, les études récentes ne trouvent aucun effet de la mammographie systématique sur la mortalité totale[13][14][15]!

Cela voudrait dire, tenez-vous bien, que le dépistage généralisé ne parvient même pas à sauver une seule vie !

Si vous ne me croyez pas, allez visiter le site très pédagogique  « Cancer Rose », un collectif de 7 médecins indépendants. Comme ils le disent bien, le dépistage est une décision qui appartient à chaque femme.

Si vous ressentez un symptôme, n’attendez pas pour consulter.

Si vous êtes de nature très angoissée et que vous tenez à faire une mammographie de contrôle, faites-là.

Mais si vous vous sentez en pleine santé et que vous ne voyez pas l’intérêt d’aller subir des rayonnements nocifs…

…alors ne vous laissez pas culpabiliser par Octobre rose !

Car contre le cancer, le plus important, et de très loin, ce n’est pas le dépistage, c’est d’adopter un mode de vie sain !

Et c’est bien ce qui m’énerve le plus avec « Octobre rose » :
 
Ce qu’on « oublie » de vous dire pendant Octobre rose
On dépense des millions d’euros de « sensibilisation » en faveur du dépistage, alors qu’on pourrait utiliser tout cet argent pour rappeler, par exemple, que :
L’huile d’olive avec un régime méditerranéen, est associée à une réduction de 67 % du cancer du sein ;

Un taux optimal de vitamine D est lié à une diminution nette du risque de cancer du sein ;

Le manque de mélatonine (l’hormone du rythme jour-nuit) est cancérigène[16]… raison pour laquelle les femmes qui travaillent de nuit sont davantage frappées par le cancer du sein.
Et pourquoi ne pas parler, aussi, des déodorants à l’aluminium qui causent des cancers du sein[17] ?

Pourquoi ne pas dire aux femmes de ne pas abuser des produits laitiers, dont les hormones sont suspectées d’agir sur le cancer du sein (et de la prostate) ?

Pourquoi ne pas dire aux lycéennes que la pilule prise pendant trop longtemps augmente le risque de cancer du sein[18] ?

Vous voulez la réponse ?

Parce que ces recommandations pourraient faire perdre de l’argent à Big-Pharma, à l’industrie des cosmétiques, à l’industrie laitière…bref, à tous ces « big business » qui décident en coulisse de ce qu’on vous dit dans les grands médias !

Alors ne soyez pas dupes, et informez-vous par des sources indépendantes sans conflit d’intérêts, comme ces courageux médecins de Cancer rose. Bonne santé,

Xavier Bazin

Sources

[1] Octobre rose. Des randonneurs courageux sous la pluie, Octobre 2018, Le Télégramme

[2] La mairie aux couleurs d’Octobre rose, Octobre 2018, L’Est Républicain

[3] La commune se mobilise pour « Octobre rose », Octobre 2018, La Dépêche du Midi

[4] Octobre Rose : le « petit nichon », une meringue en forme de sein, vendue pour la bonne cause à Laval, Germain Treille, Octobre 2018, France Bleu

[5] Octobre Rose : les Creusois n’ont pas le réflexe du dépistage, Simon De Faucompret, Octobre 2018, France Bleu

[6] Cinq achats solidaires pour soutenir Octobre rose, Sevin Rey, Septembre 2018, Le Figaro madame

[7] Cancer du sein : la pertinence du dépistage en question, Catherine Ducruet, Octobre 2017, Les Echos

[8] The Natural History of Invasive Breast Cancers Detected by Screening Mammography, Henrik Zahl, Jan Mæhlen, H. Gilbert Welch, November 2008, JAMA Network

[9] Prevalence of incidental breast cancer and precursor lesions in autopsy studies: a systematic review and meta-analysis, Elizabeth T. Thomas, Chris Del Mar, Paul Glasziou, Gordon Wright, Alexandra Barratt and Katy J. L. Bell, BMC Cancer

[10] Dépistage du cancer du sein par mammographie, Gøtzsche PC, Jørgensen KJ, Juin 2013, Cochrane

[11] Overdiagnosis and mammography screening, Welch HG, July 2009, BMJ, US National Library of Medicine

[12] Effectiveness of and overdiagnosis from mammography screening in the Netherlands: population based study, December 2007, BMJ

[13] Breast cancer mortality in organised mammography screening in Denmark: comparative study, Jørgensen KJ, Zahl PH, Gøtzsche PC, March 2010, BMJ, US National Library of Medicine

[14] Twenty five year follow-up for breast cancer incidence and mortality of the Canadian National Breast Screening Study: randomised screening trial, Anthony B Miller, January 2014, BMJ

[15] Effect of organised mammography screening on breast cancer mortality: A population‐based cohort study in Norway, Mette H. Møller, August 2018, Wiley Online Library

[16] Melatonin in the treatment of cancer: a systematic review of randomized controlled trials and meta-analysis, Mills E, Wu P, Seely D, Guyatt G, November 2005, Journal of pineal research, US National Library of Medicine

[17] Aluminium chloride promotes anchorage-independent growth in human mammary epithelial cells, Sappino AP, Buser R, Lesne L, Gimelli S, Béna F, Belin D, Mandriota SJ, March 2012, Journal of applied toxicology, US National Library of Medicine

[18] Contemporary Hormonal Contraception and the Risk of Breast Cancer, Mørch LS, Skovlund CW, Hannaford PC, Iversen L, Fielding S, Lidegaard Ø, December 2017, The New England journal of medicine, US National Library of Medicine

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