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Ces temps-ci les huiles essentielles sont sur le devant de la scène. D’abord pour des critiques dont la virulence est pour le moins étonnante. En effet, ce mois-ci le magazine 60 millions de consommateurs met à la une,  sprays, aérosols et diffuseurs à base d’huiles essentielles sous le titre choc : « Désodorisants, ils sont polluants et allergisants ».
L’article est tout aussi virulent parlant d’une « bonne réputation usurpée » car ces sprays émettraient des composés organiques volatils (COV) en quantité parfois élevée, ainsi que des ingrédients potentiellement irritants.

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Pour nourrir cette théorie du danger des huiles essentielles, le magazine de consommateurs procède à de nombreux amalgames.
Pour commencer, il classe ces produits dans la catégorie des désodorisants. Or la vocation de gommer les mauvaises odeurs n’est pas la vocation première de ces sprays, mais de détruire bactéries, virus, champignons et acariens qui grâce à la puissance des huiles essentielles. Leur visée première est donc assainissante. On n’utilise pas de la même façon un désodorisant qu’un spray assainissant.      

Pourquoi ensuite insister lourdement sur l’impact cutané de ces produits destinés à l’air ambiant ? Enfin, l’article ne reflète pas les tests : parmi les 12 produits de marques différentes testés, certains obtiennent de bonnes notes tout en étant à base d’huiles essentielles.
En conclusion, le magazine chercherait à discréditer les produits naturels, épinglant aussi au passage les produits labellisés bio, qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

Il nous a semblé intéressant cette semaine de revenir sur ce thème, non pour faire enfler la polémique mais pour mieux faire la part des choses. Nous avons donc interviewé le Dr Jean-Marc Giroux, expert toxicologue-pharmacologue. Selon lui, il n’y a pas lieu de s’alarmer dès lors qu’on est attentif aux précautions d’usage indiquées sur les produits.

P&S. L’article de 60 Millions de consommateurs qualifie certains sprays aux huiles essentielles de « polluants » en raison de leur forte teneur en COV ? Qu’en pensez-vous ?

J.-M. Giroux. C’est pour moi un non-sens. Cette qualification montre une mauvaise connaissance de ce que sont les COV. Car il existe deux sortes de COV. Les COV naturels, qui sont issus des plantes, des fruits et que l’on retrouve dans la nature. On sait maintenant que ces COV sont émis par les plantes en réponse à des agresseurs. Ils leurs permettent de détecter précocement des attaques et ainsi élaborer des stratégies de lutte adaptées. Les COV naturels sont indispensables dans le fonctionnement de la nature. Il existe par contre des COV anthropiques pour lesquels les premières règlementations ont été élaborées dès les années 1970, alors que la multiplication des produits chimiques laissait craindre des pollutions. Comment les fabricants ont-ils réagi ? En réduisant les COV de synthèse et en ajoutant des COV naturels avec pour objectif de limiter les potentielles nuisances sur l’environnement et la santé des consommateurs !

P&S. Il est également fait référence dans l’article à « la présence d’ingrédients allergisants classés dans la liste règlementaires des 26 substances parfumantes allergisantes ».

J.-M. Giroux. Certains composants des huiles essentielles sont connus comme potentiellement allergisants, comme le limonène par exemple, que l’on trouve dans les huiles essentielles de citron ou d’orange douce. Mais ils sont obligatoirement mentionnés sur les étiquettes, permettant aux personnes se sachant allergiques de les tester (une goutte au creux du coude) et/ou de les éviter.     
Il semble toutefois qu’il y ait une confusion dans l’article car il ne faut pas confondre allergie cutanée et allergie respiratoire.
Je précise qu’il n’a jamais été décrit d’allergies cutanées suite à l’emploi d’un spray aux huiles essentielles. Lorsqu’il est utilisé dans le respect des précautions d’usage et que les huiles essentielles sont de bonne qualité, il n’y a pas, ou très peu, de retombées sur la peau, car les huiles essentielles sont volatiles, elles s’évaporent et ne laissent pas de particules.
Évidement, un spray n’est pas destiné à être appliqué sur la peau. Concernant l’allergie respiratoire, elle est rare chez les sujets en bonne santé et d’autant plus si les huiles essentielles sont de qualité. Car dans le cas du limonène par exemple, il devient allergisant lorsqu’il s’oxyde. C’est pour cela que les huiles essentielles sont conservées dans des contenants en verre opaque et foncé.
Les personnes asthmatiques doivent bien évidemment éviter les substances irritantes pour les voies respiratoires. Mais paradoxalement, il a été réalisé un essai clinique sur l’usage de sprays aux huiles essentielles en présence de sujets asthmatiques (léger à modéré). En suivant bien les précautions d’emploi cela n’a pas posé de problème. Au contraire, certains d’entre eux, allergiques aux acariens, ont ressenti un mieux-être.

 P&S : Avez-vous des recommandations à formuler pour éviter le mésusage et rassurer les consommateurs ?

J.-M. Giroux. L’article de 60 Millions de consommateurs n’aide pas à mieux comprendre ces produits. Pour preuve, ils mettent dans la catégorie « désodorisant » des sprays « assainissants ». S’ils peuvent bien sûr être utilisés pour lutter contre les mauvaises odeurs, ceux-ci ont surtout pour vocation à assainir l’air grâce à leur action anti-acarien et/ou antifongique. Il est évidemment recommandé de bien lire les précautions d’usage, notamment en présence d’enfants et de femmes enceintes.  En général, on recommande de vaporiser le produit dans une pièce, d’en sortir au moins 30 minutes afin de laisser agir, puis d’aérer.

Une chose sur laquelle je suis d’accord avec 60 Millions de consommateurs : la première démarche à faire pour désodoriser ou assainir l’air d’une pièce, c’est d’ouvrir les fenêtres pour aérer. C’est indispensable, on n’est pas faits pour vivre dans des boites !

Propos recueillis par Agathe Thine   (Revue Plantes&Santé)

       produit_puressentiel-assainissant-spray41-200ml-fr-en-2018-x-primePersonnellement je rajouterai qu’il est regrettable que certaines marques (comme Puressentiel et autres …), proposent des sprays renfermant un mélange de plus de 40 à 50 huiles essentielles. Lorsqu’on connaît la concentration et l’efficacité des molécules aromatiques,  on comprend que la marque joue sur le marketing (40 huiles essentielles, ça fait bien !…) Pourtant ce n’est pas en ajoutant des dizaines d’huiles essentielles que le produit sera meilleur et plus efficace.

De plus, on trouve ce produit uniquement en vente en pharmacie et parapharmacie. Là aussi,  c’est une stratégie marketing finement menée, car hélas,  beaucoup de consommateurs pensent que les produits vendus en pharmacie sont bons pour la santé mais c’est loin d’être le cas !

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Une bactérie de la flore intestinale serait responsable du développement de la spondylarthrite ankylosante (SpA) une forme d'arthrite touchant principalement le bassin, la colonne vertébrale et les articulations.

La SpA est une maladie inflammatoire chronique. Les scientifiques connaissaient la responsabilité du gène HLA-B27 dans le développement de la maladie mais pas celle de la flore intestinale. Hors d'après des chercheurs de l'INSERM, certains facteurs environnementaux, notamment la composition de la flore intestinale, auraient un réel impact sur les réponses inflammatoires engendrées par la maladie. Et cela a été démontré lors d'études complémentaires.

L'INSERM et l' INRA ont collaboré pour étudier la composition du microbiote intestinales de différents groupes d' individus. Des sujets atteints de SpA, des témoins sains et des patients souffrant de Polyarthrite Rhumatoïde (PR). Les chercheurs ont observé un déséquilibre du microbiote chez les deux groupes de malades qui étaient absents chez le groupe témoin.
Chez les personnes atteintes de SpA, cette dysbiose fut attribuée à la forte présence de bactéries Ruminococcus gnavus dont la proportion semblait corréler avec une inflammation plus ou moins intense.



La bactérie R. gnavus est une bactérie intestinale responsable de la dégradation de la muqueuse intestinale et en trop grande quantité, R. gnavus provoquerait une diminution de mucus bien trop importante et donc le développement d'une réponse inflammatoire intestinale. Les scientifiques estiment que l'inflammation se propagerait ensuite jusqu'aux articulations.


Source : http://www.scienceetavenir.fr/


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C’est un produit original puisque c’est une version solide du liquide vaisselle… J’avais gardé cette recette sous le coude pour la faire aux beaux jours…(bon le soleil fait grise mine ! Tant pis….) très pratique à emporter et à utiliser pour nos virées en camping ou camping car…

         
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Recette :

0-FlechesDroite-trans Mélange de tensioactifs Sodium Coco sulfate (SCS) et Sodium cocoyl isethionate (SCI) 76 g
0-FlechesDroite-trans Eau minérale 8 g
0-FlechesDroite-trans Acide citrique 4.5 g
0-FlechesDroite-trans Cristaux de Soude 6 g
0-FlechesDroite-trans Mélange de cristaux de Menthol et d’eucalyptus 5 g

Réalisation :
Faire fondre au bain marie les tensioactifs en prenant soin d’écraser la préparation au pilon, jusqu’à obtenir une pate collante.
Hors du feu ajouter ensuite un par un les autres ingrédients.
Mettre en pot en tassant bien pour éviter les bulles d’air.
Laisser sécher votre préparation à chaleur ambiante,  pot ouvert, 48 heures avant de l’utiliser.

Utilisation :
Comme pour la pierre d’argile, frotter votre éponge humide sur le cake et frotter votre vaisselle comme à l’ordinaire. Rincer.
Vous pouvez même nettoyer votre évier et votre gazinière sans problème, le cake vaisselle est super dégraissant.
Laisser sécher votre cake avant de remettre le couvercle.

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Un cake moussant, dégraissant, efficace, écologique (voir note) qui sent super bon, et facile à emporter !
 

Note  Je me suis rendue compte après l’avoir reçu que le tensioactif sodium coco sulfate n’est pas si écologique que le site où je l’ai acheté nous le fait croire… En effet sur le pot, en lettres minuscules, on peut lire : Nocif pour les organismes aquatiques, entraine des effets néfastes à long terme etc.… J’ai écrit au site pour qu’il complète leur fiche du produit, le consommateur a droit de savoir ce qu’il achète exactement. Dorénavant je n’achèterai plus ce tensioactif,  et n’utiliserai que le SCI ou le SLSA moins problématiques. 

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