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Que ça soit dans les boissons gazeuses, les yaourts, les confiseries, les édulcorants artificiels sont devenus indispensables dans l’industrie alimentaire.
Pourtant, une étude de 2014 a constaté qu’ils sont en mesure de modifier nos bactéries intestinales et de nuire à notre santé globale.

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Les édulcorants non caloriques


Qu'est-ce qu'un édulcorant de synthèse ?

« Édulcorer » signifie adoucir, ajouter un sucre ou un autre aliment ayant un pouvoir sucrant. L’aspartame E951, le sucralose E 955, la saccharine E 954 , l’acésulfame de potassium (Ace-K)E 950 , le néotame, l’alitame, le cyclamate E 952 sont des édulcorants de synthèse.

On les dit « de synthèse », car ils sont issus de la transformation en laboratoire de différents composés chimiques. D’où leur autre nom « édulcorants artificiels ». On les désigne également sous l’appellation « édulcorants intenses » en raison de leur pouvoir sucrant très élevé.

Deux catégories

Les édulcorants de synthèse se divisent en deux catégories : les édulcorants de première génération (saccharine, cyclamate, aspartame) et les édulcorants de deuxième génération (sucralose, acésulfame-potassium, néotame, alitame).

D'où viennent-ils ?

Les édulcorants de synthèse sont des composés chimiques provenant de différentes origines ou de diverses substances.
Deux exemples : l’aspartame et le sucralose.
L’aspartame est composée de deux acides aminés : l’acide aspartique et la phénylalanine. La substance, une fois transformée par l’organisme, produit une petite quantité de méthanol, d’où la controverse entourant son usage.

Seul le sucralose provient, à l’origine, du sucre. Le procédé, breveté bien sûr, consiste à introduire trois atomes de chlore en place et lieu de trois groupes d’atomes d’hydrogène et d’oxygène présents sur la molécule de saccharose (sucre). La molécule, ainsi modifiée, n’est donc plus un sucre, mais une substance créée de toutes pièces par la main de l’homme.

Et les autres édulcorants ?

Les sucres-alcools

Il faut distinguer les édulcorants de synthèse des sucres-alcools, aussi appelés polyalcool ou polyols : maltitol, sorbitol, mannitol, xylitol, isomalt, etc.

Bien que les sucres-alcools soient eux aussi synthétisés en laboratoire, ils sont, dans une certaine mesure, plus « naturels ». En effet, ils proviennent de différents sucres d’origine végétale.

On les retrouve le plus souvent dans les produits alimentaires destinés aux diabétiques, mais aussi dans les friandises, les bonbons, la gomme, la crème glacée et certains chocolats. Ils ne sont pas vendus comme édulcorants de table.

Les sucres-alcool ont peu d’impact sur la glycémie, mais consommés en quantités importantes, ils peuvent entraîner des troubles gastro-intestinaux (flatulence, diarrhée, etc.).

Comment fonctionnent-ils ?

Les édulcorants de synthèse s’appuient tous sur le même principe : ce sont des molécules « vides », des « non-aliments ». Le corps ne les reconnaît pas comme des nutriments et n’en tire donc pas d’apport énergétique.

Mis à part l’aspartame, les édulcorants artificiels commercialisés (sucralose, cyclamate, saccharine, acésulfame-potassium) ne contiennent aucune calorie. L’aspartame contient 4 calories par gramme.
 
Le marché mondial des édulcorants devrait atteindre près de 1,9 milliard $ en 2017.
Les édulcorants artificiels non caloriques les plus couramment utilisés sont la saccharine, l’aspartame et le sucralose (Splenda).


Saviez-vous que les édulcorants artificiels peuvent causer une intolérance au glucose?

La plupart de ces substances passent à travers le tractus gastro-intestinal humain sans être digéré. Ils entrent donc en contact direct avec les bactéries dans le côlon, ce qui a des conséquences dévastatrices pour la santé de l’hôte.

La consommation prolongée d’édulcorants artificiels rend les souris intolérantes au glucose

Dans une étude, publiée dans Nature, des chercheurs ont ajouté la saccharine, le sucralose ou l’aspartame à l’eau potable de trois différents groupes de souris. Ils avaient également plusieurs groupes de contrôle, y compris les souris qui buvaient uniquement de l’eau ou des souris qui buvaient de l’eau avec du glucose ou du saccharose, pour comparer l’effet des édulcorants artificiels par rapport aux sucres normaux.

Alors qu’est-ce qu’ils ont trouvé ?

À la onzième semaine, les trois groupes d’édulcorants artificiels avaient développé une intolérance au glucose.
Par ailleurs, la saccharine a eu le plus grand effet. En fait, ils ont refait l’expérience, mais avec des souris souffrant d’obésité induite par l’alimentation, et ils ont constaté le même résultat: Les souris obèses étaient plus intolérantes au glucose.

Les édulcorants artificiels peuvent favoriser la croissance de bactéries qui fournissent plus de calories. Par conséquent, ces calories peuvent ensuite trouver leur chemin vers les hanches, les cuisses et le ventre.

L’étude a conclu ce qui suit :

1- La consommation des édulcorants artificiels augmente le risque de développer une intolérance au glucose ainsi que des maladies métaboliques.
2- Les effets métaboliques indésirables sont causés par des altérations dans la composition et le fonctionnement des bactéries intestinales.
3- Cette étude appelle à un sérieux besoin de réévaluer l’utilisation omniprésente et sans cesse d’édulcorants artificiels dans l’industrie alimentaire et les boissons.

Ce que vous risquez en cas d’intolérance au glucose

Un corps équilibré sur le plan nutritionnel est naturellement capable de brûler les graisses pour fournir de l’énergie. Par ailleurs, le mode alimentaire occidental fournit des quantités massives de glucose (sucre), qui sont stockés dans les réserves de graisse dans notre corps. Cela conduit souvent à une intolérance au glucose.

Le manque d’énergie, le gain de poids et la graisse autour de la taille ou dans les fesses sont les symptômes classiques de l’intolérance au glucose.

L’intolérance au glucose augmente vos chances de développer une résistance à l’insuline. Cela amène vos cellules à résister ou à ignorer l’insuline. Vous avez besoin d’insuline pour transformer le glucose (sucre dans le sang) en énergie cellulaire.

La plupart des personnes souffrant d’une intolérance au glucose, développent un diabète de type 2 dans un intervalle de 10 ans. En outre, cela augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires et de dommages aux vaisseaux sanguins.

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Les produits contenant des édulcorants de synthèse :

Acésulfame potassium :
Dentifrices (Signal blancheur ® ) Produits pharmaceutiques (NéoCitran ® ) Sodas light (Coca Cola ® )

Aspartame :
Plus de 5000 produits dans le monde tels les boissons, les yogourts, les confiseries, les gommes à mâcher, …

Cyclamate :
Présent dans les boissons, les yogourts, les gommes à mâcher…

Saccharine :
Canderel ® Sirops

Sucralose :
Boissons non alcoolisées, desserts, Confiseries, Moutarde !!!!

La plupart des produits contiennent plusieurs édulcorants fonctionnant en synergie !!!!

Sources :http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=edulcorant_glossaire_do 
https://chriskresser.com/how-artificial-sweeteners-wreak-havoc-on-your-gut
https://trans4mind.com/nutrition/remedies.html 
http://www.ayushveda.com/dietfitness/ways-to-treat-glucose-intolerance/
http://slideplayer.fr/slide/1311226/

A-LIGNE-MAISON


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Une superbe randonnée sur le sentier de l’ail à Lautrec m’a donnée envie de mettre en lumière ce “Légume-Condiment”  incontournable …

L'ail est apparu il y a environ 5000 ans. Il est originaire d'Asie Centrale. L'ail rose lui, est apparu à Lautrec au Moyen Age. Depuis, il a obtenu un Label Rouge en 1966 et une IGP (Indication Géographique Protégée) en 1996.

Consommer de l’ail est bon pour la santé. Depuis l’antiquité, de nombreuses civilisations (égyptiens, chinois, grecs, romains, …) ont d’ailleurs utilisé les bienfaits de l’ail. Au cours des dernières décennies, les chercheurs ont publié plus de 2000 recherches scientifiques portant sur les propriétés thérapeutiques de l'ail.

Trois grandes propriétés sont attribuées à l'ail :
- antimicrobienne,
- préventive vis à vis du cancer
- et des maladies cardio-vasculaires.

Les effets bénéfiques de l'ail sur le système circulatoire concernent la baisse de la tension artérielle moyenne, des taux de cholestérol et de fibrinogène, la fluidification du sang et le ralentissement de la coagulation. Ces diverses actions contribuent à prévenir l'arthérosclérose et la thrombose."

L'ail contient plus de 30 composés sulfureux, 17 acides aminés, du calcium, du fer, du magnésium, du zinc, les vitamines A, B et C, … Ses particularités tiennent principalement dans sa richesse en composés soufrés comme l'alliine, substance inodore qui se transforme en acide pyruvique et allicine (très odorante) quand on coupe ou écrase les gousses. Chauffée, l'allicine se transforme à son tour en différents composés comme l'ajoène E.

Les traditions populaires accordent également à l'ail les propriétés suivantes : diurétique, protection contre les épidémies (peste, grippe, …), vermifuge, action contre les cors, durillons et verrues, effet aphrodisiaque, contre les piqûres et morsures …

Ces effets bénéfiques sont constatés pour une consommation régulière d'ail en condiment (une gousse par jour) ou en légume.

Comment l’ utiliser au quotidien ?

- Crus : pour bénéficier de toutes ses vertus. Prenez l'habitude d'ajouter de l'ail émincé, (des rondelles d'oignon & de la ciboulette), régulièrement dans les salades vertes, les crudités mais également sur les légumes cuits (haricots verts, carottes vichy…) et sur les grillades de poissons et de viandes.

- Cuits : l'ail s'utilise également cuits (émincés et revenus ou non). La cuisson va faire diminuer sa teneur en vitamines, mais les minéraux et oligo-éléments, dont les alliacées sont bien pourvues, sont conservés. Ses fibres s'attendrissent et il gagne en digestibilité.

- En légumes : les alliacées sont souvent utilisées comme des aromates, mais on peut en utiliser certaines comme des légumes. Cela permet d'en consommer des quantités plus importantes, de bénéficier de leur vertus, sans risque d'apport calorique superflu.

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"Les alliacées, alliés de votre santé ! A consommer sans modération, d'autant que leur apport calorique est vraiment léger !"

Source : Equation Nutrition, Francine Rendu, directrice de recherche Inserm & Véronique Liégois, diététicienne.

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