Rubrique:

          IMG_0547   

Petit rappel
:
Le macérât huileux est une technique ancienne qui consiste à mélanger des extraits végétaux (plantes, fruits…) dans un corps gras qui, jouant le rôle de solvant naturel, permet d'extraire par un simple pressage les principes actifs liposolubles de la plante.
Les plantes représentent généralement 10 % du poids total du macérât. 


Mode opératoire avec des plantes sèches
:

Pour préparer 1 bocal de 50 ml 
Mettre 5 grammes de plantes sèches broyées + 45 ml d’huile végétale vierge dans un bocal stérilisé. Il faut que les plantes baignent dans l’huile, puis :

1/ Méthode à froid : Faire macérer 3 semaines à l’abri de la lumière en agitant régulièrement le flacon, puis filtrage et mettre en flacon stérilisé. Pensez à bien étiqueter vos macérâts.
  
            
2/ Ou méthode à chaud : Laisser infuser à feu très doux au bain-marie 2 à 3 heures votre bocal dans une casserole d’eau (l’eau doit arriver à un peu plus de la mi-hauteur du bocal), puis laisser reposer jusqu’au lendemain avant de filtrer.
Vous pouvez aussi utiliser la chaleur douce d’une yaourtière ou d’un cuit vapeur (le mien de la marque Magimix a une chaleur maxi de 100°) dans ce cas, laisser le macérât se faire doucement durant 8 h environ.
Laisser refroidir et filtrer la préparation que vous mettrez dans un bocal propre et stérilisé et étiqueté.

Mode opératoire avec des plantes fraîches
:


Laisser vos plantes fraîchement cueillies reposer une journée entière en les étalant sur un torchon ou sur une grille à l’abri de la lumière. Les plantes ne seront pas sèches à cœur mais cela permet d’éliminer une partie de leur eau qui risque de poser problème dans la conservation du macérât. On peut également utiliser un déshydrateur, ce sera plus rapide 2 h en moyenne.  
(Mon tout premier macérât de carotte a été une cata car les carottes étant riches en eau, cela a entrainé une fermentation avec une odeur épouvantable, j’ai du tout jeter…)

Pour préparer 1 bocal de 50 ml 
Mettre 10 grammes de plantes “fraîches” (ciselées en petits morceaux) + 40 ml d’huile végétale vierge dans un bocal stérilisé. Il faut que les plantes baignent dans l’huile, puis :
Avec des plantes “fraîches” n’utilisez que la méthode à chaud (2) décrite plus haut.
       
Important : Choisir des huiles peu sensibles pour la conservation sinon il faudra rajouter quelques gouttes de vitamine E.
Généralement, je privilégie l’huile de sésame car elle est peu sensible à l’oxydation et permet une meilleure conservation des Macérâts. De plus cette huile est très riche en Vit.E (20 à 50 mg/100g d’huile) ce qui lui vaut d’être antioxydante. Elle a la qualité supplémentaire d’être une huile sèche ce qui la rend très agréable en application cutanée.
Ces macérâts seront utilisés pour la confection de baumes, de beurres, de crèmes, de gels, de savons etc….
Ils se conserveront à l’abri de la lumière et de la chaleur 6 mois environ.


Vertus des Macérâts préparés
:

Macérât de carottes :
Apporte bonne mine et lumière à la peau grâce au bêta-carotène. Antioxydant, préserve la structure élastique de la peau. Idéal en après soleil pour régénérer la peau et conserver un joli hâle. 

Macérât de Vanille :
Pour ses propriétés hydratante, nourrissante et son agréable odeur sucrée.

Macérât de Thé vert :
Pour sa richesse en polyphénols (destructeur des radicaux libres), tonifiant cutané, active la microcirculation. Riche en caféine donc idéal en soins amincissants.

   A-LIGNE-MAISON


Rubrique:

image  image
En néonatalogie, l’huile essentielle de vanille peut améliorer la survie, le bien-être et la croissance des grands prématurés.
La première étude scientifique publiée, prouvant que l’odeur d’une huile essentielle peut sauver des vies, date de 2007.
Elle a été menée par Luc Marlier, chercheur au Centre d’études de physiologie appliquée de Strasbourg (CNRS), Jean Messer, néonatalogiste, et Christophe Gaugler, pédiatre.
Des grands prématurés, soumis dans leur couveuse à l’odeur de la vanille font jusqu’à 82 % d’apnées (blocages) respiratoires en moins. Ces apnées sont la préoccupation n° 1 des médecins car ces pauses respiratoires, dues à l’immaturité du système nerveux, mettent gravement en danger le cœur et causent de nombreux décès chez les bébés.

image
A-LIGNE-MAISON

 
blogger